Dialogue avec La Conscience ©

 

 

Le Dialogue avec La Conscience 

Un Décoder l’Être  et Permettre à mon futur souriant d’Advenir.

 

Heureux

Décider d'être heureux, ne pas ajouter au malheur de l'humanité, ne serait-ce que par une plainte ou par une pensée ...

Volonté de ne pas nuire, de ne pas attrister.

Ce n'est pas encore de l'amour ni de la sagesse, c'est le commencement de l'éthique.

Pour beaucoup c'est déjà de l'héroïsme."

Jean-Yves Leloup

" Soutenir et Accompagner

le petit moi à s'ouvrir

sortir de ses enfermements

et devenir Transparent à l'Etre qui l'habite ".

 

Décoder l’Être ?

 

Entrer à l’Écoute

de ce Vivant qui nous habite.

 

 

 

Un couple, la trentaine vient consulter, secoué par les turbulences d’une forte crise.

 

Elle, est enceinte de 5 mois. La séparation semble inévitable. Cet enfant qu’elle attend représente pour elle l’échec de ce couple, le conflit et la souffrance qui vont avec. Son vécu, ses émotions font écran à sa relation à l’enfant et à bien des possibles. Elle est arrêtée dans son mouvement d’Amour à se donner, à entrer en interaction et à créer avec. Cette femme se trouve coincée là dans le refus de ce qui se vit et finalement de l'enfant. Elle évite « son ventre », n’en parle pas et l’évoque difficilement quand elle y est sollicitée.

 

Mon accompagnement psychothérapeutique transpersonnel avec cette femme va se poursuivre en séances individuelles. Rassembler les morceaux épars, restaurer une perspective globale, une direction et permettre de faire éclore un futur ensoleillé. Par-delà les voiles, les entraves, il est toujours prêt à naître dès que place lui est faite. Là se trouve le cœur de mon travail.

 

Au cours d’une séance spontanément l’enfant vient s’exprimer en CPA.

Dans l’accompagnement de la main de cette femme au-dessus de mon clavier d’ordinateur, une présence s’exprime, des mots jaillissent.

 

Dans l’amour, et avec une force étonnante, le fils prend la parole.

Il vient se présenter, parle de son arrivée à l’image en effet d’un coup de tonnerre. Les mots se posent, ils apportent éclairage, sens au confus, apaisement au douloureux. A mesure de leur émergence, baume sur la plaie, les mots effacent les uns après les autres les voiles d’ombre qui faisaient obstacle à la lumière. Le moment est inattendu, fort, bouleversant.

 

Des torrents de larmes se mettent à déborder des yeux de cette femme …

Quelque chose de profond en elle se passe, de la Rencontre.

 

Je suis le témoin privilégié qui accompagne le processus.

 

Pour la première fois cette femme rencontre son enfant.

Et à la fois, elle se découvre Mère, de l'intérieur ... révélée par cet enfant qui l’habite.

 

Dans les mots de son enfant transmis par ma voix,  à ce carrefour de vie, elle découvre ces espaces, nouveaux, insoupçonnés. Les possibles s’ouvrent, jaillissent et s’imposent.

Chamboulement et libération.

 

L’enfant vient de naître en elle et elle, vient de naître à elle-même.

 

C’est le processus d’ouverture à la relation, à soi, à l’autre, dans un double mouvement et au nouveau que construit et auquel invite l’accompagnement psychothérapeutique.

 

L’émergence du texte permet un mouvement qui décoince. Cette femme soudainement voit différemment. Elle sort de son enfer-me-ment émotionnel qui accaparait son champs de vision et occultait le reste. Elle redevient disponible, ouverte, présente... Vivante ! Elle se laisse de nouveau animer par "son mouvement de vie en marche vers". Dynamique relationnelle, il tricote avec ce qu’il rencontre, permet et ainsi il transforme et créé par l’interaction.

C'est le mouvement du Devenir propre à l'incarnation.

 

Le texte qui émerge au clavier, magie de la communication intuitive matérialise, traduit la rencontre au niveau de l’espace conscient chez cette femme de ces deux univers jusqu’alors restés étrangers.

Les deux cœurs se sont trouvés.

 

Ce processus du « Devenir Mère » chez cette femme a bien cheminé, si bien qu’à la séance suivante elle s’est mise à parler de projets avec lui, son fils, pour la première fois le nommant dans un grand éclat de rire.

 

Par l’intermédiaire du clavier, de son ventre à son cœur … l’enfant a su trouver le chemin, il s’y est installé. Il a mobilisé son attention et les forces de vie jusqu’à ce qu’elle l'accepte, l’accueille.

Elle a caressé son ventre, a souri.

 

Autour de ce projet d’enfant et de cette étonnante présence, le couple a trouvé un nouvel équilibre, très différent... il a commencé à devenir un couple parental.

 

Puis cet enfant est né.

Et dans la Joie de la parentalité, cet homme et cette femme ensemble ont découvert …. Vous vous en doutez … le plus merveilleux bébé du monde ! A cette conscience nouvelle qui descend sur la terre, bienvenue ! Belle et douce Vie à l’enfant.

 

Ils sont depuis revenus ensemble, questionner notamment le vécu de la grossesse, son impact pour continuer de lever les voiles qui auraient pu ou qui pourraient s’installer.

 

Dans cette même signature le Cœur de ce qui avait besoin de se dire s’est exprimé. Par la mise en mots de ce qui était là, la relation s’est actualisée, ajustée jusqu’à ce que l’espace entre eux soit de nouveau entièrement disponible … à l’Amour.

 

Désencombrer, clarifier, rencontrer pour laisser toute la place à l’essentiel :

Donner du Sens, donner du Cœur, donner du Lien.

 

La mise en mots CPA, ce « Décoder l’Être » est l'occasion pour une nouvelle réalité de prendre pied, prendre visage, prendre forme visible et manifestée dans et pour notre monde au service de tous.

 

Merci à nos merveilleuses pratiques d’Accompagnement.  

 

Extrait de l'Info Lettre 2Venir de Janvier 2020.

 

 

          De ces lieux du Renoncement à Soi

             …  vers ces lieux d’Expression

                 et de Manifestation de Soi.

 

Les rapports parents-enfants ou parents-adolescents dont j’ai pu être témoin dernièrement m’incitent à écrire sur cette thématique. Le rôle du parent est de soutenir et d’accompagner l’enfant à grandir, droit comme l’arbre qui s’érige de tout son Être vers le ciel, dans l’ouverture et la reconnaissance de qui il est. Alors, dans l’intégration d’une image positive de lui-même, il apprend à inscrire la dynamique de son élan vital au sein du cadre juste, des limites intelligemment posées … l’acceptation de La Loi, de cette logique de la contrainte l’entraîne à dépasser les frontières du connu et ainsi à se développer.

 

J’observe aussi comment le « non » normatif du parent fusionnel, celui qui émerge d’une position haute de celui qui sait face à celui « qui a besoin d’apprendre » va à l’encontre de l’élan naturel de l’enfant. Ce « non », lorsqu’il est récurrent et poussé loin, dans sa non-reconnaissance nie l’enfant dans ce qui l’habite et l’invite, demande voire lui pose l’injonction de se construire sans lui.

 

Ce processus d’être coupé dans son élan, thématique de la castration au sens large et du sentiment de rejet qui en découle, risque d’épuiser l’élan, aussi puissant soit-il. L’élastique du Désir, impulsion à Devenir est alors comme brisé. En découlera des adultes à côté d’eux-mêmes, dans le découragement, la fatigue, la rébellion aveugle, flottant, absents, perdus. A un moment précis, souvent enfoui et oublié, évacué de l’espace conscient car trop douloureux … sous la pression du rapport de force, ils ont renoncé à qui ils sont, à cet élan fondamental, cette boussole dont ils sont porteurs. Ils ont engrammé que la voix de l’Autre est plus importante que la leur, que ce qu’ils ont à dire, à apporter est insignifiant, inapproprié … ou malvenu. Les symptômes sont plus ou moins sévères, profonds, source d’incohérence.

 

L’Accompagnement transpersonnel consiste à recontacter cette dynamique de l’élan vital. La Source de l’Être permet de retrouver le fil de Vie et peu à peu d’y adosser, d’y associer le petit moi à la recherche de sa direction, de sa place et de ce qu’il est venu faire ici.

 

Interroger en CPA ces lieux de renoncement de la personne qui consulte, qui existent en chacun de façon plus ou moins ancrée permet de retrouver Souffle, Elan, Perspective et Ouverture. Très vite le mieux-être s’installe. La personne en devenant Observatrice de ses renoncements les conscientise. Les décisions du passé « s’Actualisent » alors. La personne devient sujet en ces lieux d’elle-même où elle était objet des circonstances, réactions. Elle pose de nouveaux choix … C’est-à-dire qu’elle guérit.

 

De l’importance de l’Auto-facilitation.

Au fil des années, l’Auto-facilitation dans ma façon de former à la CPA est devenue un support majeur, dans l’animation des Ateliers comme dans les formations. Cette facilitation spécifique permet d’approfondir le processus CPA et invite à tenir une posture de neutralité, c’est-à-dire pour le facilitant ne pas se laisser contaminer par les modes du petit moi, jugements, états d’âme, besoin de mobiliser l’espace ou de se saisir de ce qui est là pour le faire sien.

 

Des Auto-facilitations à réaliser chez soi sont proposées pour démarrer les journées de formation ou d’atelier dont la lecture est minutieusement épluchée en groupe : S’exercer l’oreille à repérer les éléments non alignés des textes. Une fois le processus apprivoisé par le facilitant, celui-ci souvent y recours de lui-même pour éclairage dans les situations sensibles qui le confrontent. En plus de lui donner ce recul de l’observateur, cette neutralité vis-à-vis du petit moi, posture de l’Axe, le facilitant intègre au fil de ses pratiques une essentielle autonomie. Avec l’auto-facilitation s’instaure peu à peu un dialogue ouvert toujours à disposition avec la Conscience, se construit ainsi une précieuse relation.

 

Comme dans toute facilitation, l’émergence du texte permet d’abord au facilitant d’évacuer la charge émotionnelle, puis de rassembler ses morceaux éparpillés autour de son Axe, posture Adulte. Elle lui permet de changer de regard sur ces crispations du petit moi. Ce processus comme le contenu de ce nouveau regard sont un puissant enseignement.

 

Naviguer avec aisance et fluidité avec l’Auto-facilitation nécessite l’acquisition de règles, notamment de savoir repérer, différencier qui dans le texte s’exprime, petit moi qui accroche, cherche à saisir ou à mobiliser l’espace ou cette dimension vaste de l’Être qui se donne dans une clarté à couper le souffle.

 

Nous aurons l’occasion dans les prochaines Info lettre 2Venir d’approfondir !

 

Extrait de l'Info Lettre 2Venir d'Août 2019.

 

 

Rencontre Parent - Enfant et CPA,

quand les bébés prennent la parole !

 

 

Une jeune maman de 28 ans vient me consulter avec sa fille de 5 mois. Pleine de doutes et de questionnements, elle se trouve démunie devant des moments de grande agitation de sa fille. Ses réactions la déroutent et lui font toucher son impuissance, son non savoir-faire.

 

Je repense souvent à cette façon qu’avait Françoise Dolto de parler aux bébés. Cette attention intense alors de l’enfant à l’écoute, sa Présence à laquelle place était faite m’avait à l’époque où je l’avais découverte tellement étonnée. L’enfant écouté ne perdait pas une miette de ce qui lui était dit et spontanément dialoguait. « Tout en l’enfant est langage disait Dolto. Le tout petit déjà est expression de la Conscience.

 

Catherine Guéguen, pédiatre dans son livre « Pour une Enfance heureuse » nous parle de cette grande vulnérabilité du cerveau chez l’enfant. Elle nous alerte sur l’impact de l’environnement et l’impératif du "prendre soin" pour ne pas hypothéquer les capacités de développement de l’individu. Catherine Guéguen rappelle la place capitale des émotions dans l’évolution de l’Être humain. Elles témoignent de nos besoins profonds, permettent la connaissance de soi, la conscience de soi et de poser des choix, ce qui est nécessaire chaque jour. Les neurosciences démontrent aujourd’hui comment encourager l'expression des émotions chez les tout jeunes apaise leur cerveau émotionnel par la régulation des hormones de stress, cortisol et adrénaline.

 

Chez Françoise Dolto comme chez Catherine Guéguen, il s’agit d’abord d’écouter, de faire place pour entendre.

Alors ce qui a besoin de s’exprimer se dit, ce qui régule les tensions et entraîne l’apaisement.

 

C’est aussi de cela dont il s’agit avec la CPA.

 

Lors de cette séance évoquée, la petite Eloïse était tour à tour dans cette attention forte, mobilisée et en interaction et à la fois dans ce débordement pour lequel la maman venait consulter et qui était précisément le cœur de ce qu’elle avait à dire.

 

De cette longue traversée de la naissance, insoupçonnée des parents et chargée d’un émotionnel encore très actif, la CPA permettra l’expression des aspects traumatiques. Tout est inscris, laisse trace, empreinte plus ou moins à vif ou cicatrisé que la CPA habilement pilotée révèle. Tensions et leur débordement s’évacuent, dans une régulation ingérable encore pour un enfant de cet âge par lui-même.

 

A cet atterrissage progressif d’Eloïse dans la réalité matière, vécu aujourd’hui parfois dans la douleur et la turbulence, la CPA permet l’exploration, l’état des lieux. La situation regardée dans son aspect global prends sens. Des pistes s’ouvrent. Ainsi se dénouent pas à pas chacun des nœuds sur le parcours. De l’espace dissocié et donc souffrant, l’élément exclu est replacé dans le champs de la relation et par le soutien bienveillant, la Présence du facilitant, réintégré.

 

Eloïse ici témoignera de ses besoins spécifiques, rythme, sommeil, calme, retrait. Et de la sur-sollicitation de ses jeunes parents soucieux d’inscrire malgré eux, leur fille dans un schéma de bon développement « pour lequel il n’y a pas de temps à perdre … «.

 

A travers le texte, elle posera sa demande de simplement pouvoir se déposer sur leur socle de parents aimants, union du masculin et du féminin pour atterrir, prendre corps, intégrer sa réalité matière, structuration rendue possible par un cocon chaleureux et soutenant, la rendant à elle-même et à son mouvement spécifique.

 

Eloïse insistera sur son besoin que soient limitées les sollicitations pour continuer de se développer à partir d’elle-même et de son intérieur, son centre, origine et point de référence et non de ce monde extérieur, qui lui est occasion de la manifestation.

 

La CPA est très porteuse pour ces Bébés nés ou à naître. Elle est une porte d’entrée régulatrice à tous les étages de l’espace familial et des interactions.

 

A nos claviers, merci pour eux … merci pour nous tous !

 

Blandine

 

Extrait de la Newsletter CPA de Juin 2019.

 

 

" Il n'y a rien à trouver dans cette vie que le " OUI " qui définitivement l'enflamme".  

Christian Bobin

 

 

 

« Comme un appel »

Première expérience de facilitation

auprès d’une personne privée de l'usage de la parole.

 

Ma tante Marie âgée de 90 ans est hébergée dans un EHPAD en Auvergne depuis début 2017. Elle ne parle plus, ne se mobilise plus, ne mange plus et ne boit plus. Elle est alimentée par une sonde. Elle soulève juste ses paupières qui laissent échapper parfois quelques larmes.

 

Je suis en région parisienne et j’ai entamé la formation CPA depuis mars 2018. Beaucoup de distance nous sépare et pourtant, un lien est établi entre nous. Fin août, je sens au plus profond de moi que ma tante veut me parler, elle m’appelle, elle m’attend.

Je me rends alors dans le Cantal, dans l’établissement de soins. Je m’assois près d’elle, une feuille de papier posé sur un cahier et je lui parle :

« Tantine, je suis là pour t’écouter, qu’as-tu à me dire ? ».

 

Je ne suis pas vraiment à l’aise, les yeux de ma tante sont fermés. Je pose ma main sur la sienne. Je me souviens des paroles que nous prononçons en formation : « Ton cœur parle à mon cœur, dis-moi ce que ton cœur a à me dire, que ton cœur connait et que ta tête ne sait pas encore ». Je cherche cet espace, à l’union de nos deux êtres profonds pour se parler de cœur à cœur. L’esprit, le raisonnement en sont absents. J’attends, présente à elle par la main et le regard posé sur son visage, présente aussi dans cet endroit où son énergie, sa vibration se déposent.

 

Les mots surgissent sur la feuille de papier :

« Je suis en souffrance tout au long de cette vie. Je pleure dans mon corps, le vide autour de moi… ». J’écoute dans un espace où mon cœur de nièce n’est pas ébranlé. Je contiens, je suis à l’écoute de ce qu’elle veut dire : ma tante est retenue dans cette vie par un fil qu’elle ne peut rompre. J’interroge sur ce fil : «  qu’en est-il de ce fil ? » Sa réponse est claire. Je la retranscris sur la feuille sans réfléchir sur la signification, sans analyse : « c’est ma peur, c’est un diable qui m’enveloppe, qui me drape, qui m’enserre. Il ne me lâche pas. ». Les mots me surprennent, des frissons me parcourent. La fin du texte posent des actes résolutoires : ma tante demande la bénédiction d’un prêtre, de l’eau bénite, la Vierge Marie. Elle est très croyante et ces paroles lui ressemblent. Fidèlement, je concrétise rapidement ses souhaits. Puis deux fois encore, je lui donne cet espace de communication car elle a encore à dire. Je suis plus à l’aise, plus confiante. Des images s’inscrivent nettement, je ne peux les ignorer, ni en douter. Elles évoquent des moments de sa vie passée que je retranscris en mots :

« Des hommes sont venus mais ne m’ont pas fait danser, ni sourire de tout mon cœur… ». Elle me parle de sa sœur qu’elle ne veut pas laisser seule. Celle-ci est hébergée dans le même service. C’est cela qui la retient, et pourtant elle veut rejoindre la lumière « je veux monter, monter vers la lumière et rire dans le ciel… ».

 

Quelques jours se passent, c’est le moment de la quitter. Je la sens plus détendue, prête à partir et en paix. Cette ombre qui la retenait est sortie de son corps. Elle est maintenant libre de monter vers la lumière.

 

Mi-octobre, pendant le quatrième module de la formation CPA, l’infirmière de la maison de retraite m’appelle. Le médecin veut faire hospitaliser ma tante pour une transfusion car elle est très anémiée. « Acharnement thérapeutique, souffrance » me viennent immédiatement à l’esprit. Je demande à parler au médecin. En attendant, je décide de tenter une facilitation à distance avec ma tante, de rentrer en lien avec son énergie. Et voici ce qu’elle dit : « la souffrance est finie pour moi….c’est fini ici, c’est terminé….. Que les médecins me laissent tranquille ! ». Je doute un instant et interroge pour savoir si c’est bien ma tante qui parle. La réponse est claire : «  Mon âme te parle… ».

 

Le médecin a respecté sa volonté, elle a été mise sous morphine et l’alimentation par sonde a été arrêtée. Pour sa sœur, j’ai mis en place un contrat d’aide par l’engagement d’une dame de compagnie. Ses volontés ont été respectées.

Ce lien si fort qui nous unit a permis par le biais de facilitations, de créer une relation unique dans un espace transpersonnel.

À ce jour, ma tantine est partie vers la Lumière, apaisée.

 

Christine

" J'ai découvert que beaucoup de gens simplifient les choses en les catégorisant en Blanc et Noir, et dans le ou-ou et passent donc à côté du fait que tout est interdépendant.

Il est facile d'oublier qu'il y a plus de 2 facettes à une même question."

Le Dalaï-Lama

 

 

 

L'espace de Neutralité

 

 

Le processus d’individuation s’active par le « Oui à l’incarnation ». Il me place alors dans cette dynamique de devenir qui Je suis et pour cela d’émerger de mes processus symbiotiques et de l’Indifférencié.

 

Qu’est-ce que ça veut dire ?

 

Il s’agit d’abord de cesser d’exister à partir de l’Autre. C’est m’installer dans mon Centre au Cœur du « Je suis » et à partir de là rayonner, c’est-à-dire à partir de mon unicité entrer en interaction.

 

Il s’agit ensuite de quitter mon rapport à l’autre dans un mode petit-grand pour un rapport d’adulte à adulte, d’Être à Être, de Conscience à Conscience.

 

Dans le mode petit-grand, de façon sous-jacente se trouve toujours, une prise en charge ou une demande de prise de charge, le fait de savoir pour l’autre ou d’attendre de l’autre … ce n’est porteur ni pour l’un ni pour l’autre. C’est me replacer dans les spirales répétitives et enfermantes de mon histoire, ce confortable inconfort du connu.

 

Là, à travers mes comportements, mes paroles j’aspire, sans même le remarquer, à faire Un avec l’autre jusqu’à m’y perdre. C’est un mode exclusif, la place est donnée « au même », et le différent exclu. C’est l’univers symbiotique. S’y trouve la dépendance, la relation de besoin, l’espace illusoire du sentiment d’existence.

C’est un plan de conscience.

 

Ce positionnement relationnel est à l’origine de bien des conflits et tiraillements.

 

Le « Rester au Centre de soi », c’est veiller à garder les espaces non mélangés, distincts, sans empiètement ni dans un sens ni dans l’autre. C’est l’espace de neutralité.

 

Je reste dans « Ce qui me concerne » sans interférer, intruser ce qui te concerne.

Et de même, je te demande avant d’entrer, de frapper à la porte de chez moi.

Alors le dialogue, l’enrichissement réciproque deviennent possibles.

 

Cela revient à préserver au sein de l’espace relationnel un territoire neutre, propice à la Relation. Un territoire libre des états d’âme du petit moi, libre des charges émotionnelles et des enjeux personnels. Une sortie de « l’égotique » défi de vigilance, de Présence et de discernement pour mon quotidien.

 

L’espace de neutralité ne prend pas naissance dans ce plan de conscience du ici et Maintenant. Il existe de toute éternité par-delà l’espace et le temps. Il est l’Origine. Espace sans antériorité, intact, duquel tout jaillit, porteur de tous les Possibles. Il englobe notre réalité, la dépasse, la transcende... et l’unifie.

Le faire exister dans le Ici et maintenant est une façon d’intégrer à l’espace horizontal la verticale. C’est changer de conscience, passer d’une réalité existentielle qui parle de nos soifs, de nos manques, de nos sentiments de défaillance à notre réalité essentielle, où la Source de l’Être l’abreuve par-delà ses soifs dans sa plénitude.

C’est alors ce lieu de nous qui à travers nous entre en relation, en interaction, en création avec tout Ce qui est. Le petit moi, l’espace « égotique » se laissant alors habiter devient le grand moi, l’espace transpersonnel. Il trouve alors sa juste place : interface entré au service entre le non-manifesté et l’incarnation. C’est l’ouverture de l’espace du cœur, organe de la relation.

 

Quand le moi est peu construit, la structure de l’individu est souvent insuffisante pour contenir l’état émotionnel, l’agitation intérieure, leur faire face, les gérer et laisser place à d’autres espaces de réalité. Ca manque de colonne vertébrale, alors l’individu dans le personnel au sens « égotique » peut rester mobilisé là, englué.

 

Pendant ce temps la vie s’écoule quand lui campe sur place, dans sa bulle finalement, sans implication possible, sans être vraiment là, ni ne s’apercevoir de rien. La réalité essentielle peut ainsi rester complètement à l’arrière-plan.

 

Embarqué dans cette réalité du premier plan, l’espace de survie, où l’importance est donnée aux « petites histoires », « les combats », « ce qui est ou n’est pas comme je veux », monde clos du petit moi sur lui-même, émerge le petit vélo incessant des pensées, croyances, émotions qui se nourrissent puis se renforcent les uns les autres, c’est épuisant.

 

Cette agitation occupe, balade la personne et la tient ainsi à distance de là où ça se passe… dommage.

 

Dans la même logique, comme une bombe ambulante la personne se décharge en vidant dans l’espace relationnel son sac de réactivité, avec plus ou moins de violence … avec plus ou moins de conscience, c’est-à-dire sans prendre Responsabilité.

 

L’espace relationnel dans ce cas n’est pas au service de la Relation. Il est au service de l’un et au détriment de l’autre, non équitable, non réciproque. C’est le mode objet, l’espace duel et exclusif, de nouveau. Espace du petit-grand, encore.

 

La Relation est une promesse. Celle de l’interaction porteuse que permet la Rencontre. Elle ouvre sur une co-création du « Ensemble ». Deux sujets assumant leur capacité de choix et de positionnement se reconnaissent mutuellement. L’espace s’ouvre à partir de la complémentarité dans une dynamique inclusive à la fois de moi, toi, nous et bien au-delà, logique du devenir, de la création. De la dualité à l’Unité différenciée… l’espace de neutralité, ce par-delà le petit moi est l’espace partagé.

 

C’est ce lieu de Soi que nous fait rencontrer la CPA en séance dans l’accompagnement, lieu de Lumière et d’Unité.

 

L’accompagnement transpersonnel nous offre de le cultiver en soi comme l’intégration d’abord d’un regard, de séance en séance, puis l’intégration d’une conscience, de jour en jour et dans le temps. Elle devient une relation particulière au Vivant, au monde qui s’inscrit alors dans un « Art de vivre » qui déploie ses ailes dans chaque instant du quotidien. En cela l’espace CPA est l’intégration d’une Discipline … pour devenir disciple de Soi. Le petit moi devenu grand moi en s’ouvrant au tout Autre, en intégrant le Soi.

 

L’apprentissage de la CPA en cela est un chemin qui se marche dans le temps. Elle ne s’acquiert pas d’emblée, une fois pour toutes. Elle mûrit en soi. Elle a besoin en chacun de s’approfondir, s’affiner, s’ajuster, s’acquérir. L’écoute attentive des textes qui émergent est une porte d’entrée, pour repérage de ce qui en eux est débordement, décentrage, limitation, inhibition du facilitant... expression de son espace personnel. Telle que je suis, je facilite. Ainsi la recherche de l’Axe dans mes facilitations pour un pilotage plus abouti, une transcription plus proche encore de ce qui se dit ancre en moi une posture qui me réajuste puissamment pour mon quotidien.

 

L’espace transpersonnel m’apprend à vivre ainsi, non plus à partir des boucles que je découvre fermées du passé et leur répétition, mais à partir de ce point de l’Origine, le Oui d’avant tout mes renoncements ou mes résistances, l’ »Immaculée Conception » d’où tout jaillit, où la Vie est et se donne sans autre considération. Cela encore est l’espace neutre.

 

Cette Discipline qu’est la CPA m’exerce à la fois à être Capitaine du processus, dans l’Attention de tenir l’Axe et comme une coupe de me laisser habiter par la Présence et « Ce qui est ». Elle cultive en chacun cette faculté de l’Alliance. L’espace de pilotage n’est plus le petit moi exclusif, enfermé, identifié et dans l’inertie mais une dynamique d’évolution intégrative et créatrice, féconde à partir de l’espace partagé, Ensemble dans l’interaction et dans l’Ouvert. C’est le « Je fais Un avec toute chose » dont nous parle Roger Mac Gowen. L’espace du « Je suis » qui de fait se découvre « Nous sommes ».

 

L’espace infini s’ancre et prend forme, manifeste dans le fini, voilà l’Invitation.

 

En cela pour les facilitants comme pour les facilités, la CPA est un chemin d’Ouverture, de Construction et de Déploiement qui se marche pas à pas. Des espaces limités du « personnel » qui nous accaparent et nous engluent dans du clos et du semblable nous trouvons notre étoile dans la nuit, nos ailes, nos jambes et les possibles pour la  Rencontre, l’interaction et la navigation consciente avec le monde de soi à Soi. 

 


 

"L'erreur est l'oubli de la vérité contraire. "

Blaise Pascal

 

Conférence-Atelier CPA vendredi 30/11 Paris Forum 104 - 19h, salle Cyprès
Découvrir des aspects de toi, potentialités, élans porteurs, éclairages, par exemple la cohérence de ton parcours de vie par-delà l’image que tu en as ou que tu t’en fais.
Voilà ce que te permet la Communication Profonde Accompagnée (CPA).
Quand j’accompagne ta main au-dessus de mon clavier d’ordinateur avec l’intention de laisser émerger ces mots pour toi qui ont besoin de se dire en lien avec une thématique questionnée : “Ta main va nous dire ce que ton Coeur connait que ta tête ne connait pas encore”, les Profondeurs de ta personne alors s’expriment.
Souvent inattendu, c’est comme une voix bien connue de toi et oubliée qui refait surface, se fait de nouveau entendre et vient s’exprimer dans une justesse à en couper le souffle. Il s’agit de Retrouvailles souvent bouleversantes avec Soi. Du sens apparait, les questions laissées en suspens parfois depuis bien longtemps trouvent éclairage, les perspectives s’ouvrent, libération et apaisement en découlent.
La CPA permet aussi avec les personnes privées de l’usage de la parole le maintien du lien et de la communication, avec la famille, les équipes médicales ou de soin. Nous aborderons aussi cet aspect de l’Approche. (Coma, fin de vie, Alzheimer, bébé, personnes porteuses de handicaps ...)
Viens découvrir, questionner et expérimenter la CPA ... Cette discipline qui t’offre d’explorer ces aspects de toi et de ta vie qui t’interrogent, t’échappent, te laissent dans la brume ou sans voix. C’est l’occasion aussi de rencontrer des praticiens et la richesse de leurs expériences.
Présentation et question-réponse de 45 minutes autour de la thématique “Accompagner sur un chemin thérapeutique : Qu’est-ce que ça veut dire ? Les spécificités de l’Approche CPA”, sera suivi d’un temps de “facilitation-découverte” proposé aux participants, en binôme avec un praticien CPA pour laisser émerger ce que ton Coeur a à dire que ta tête ne connait pas encore...
Te former à la CPA te chatouille ? Poser tes questions, rencontrer des facilitants formés ou en cours de cursus, mieux cerner les spécificités de cette discipline te permettra d’éclaircir ton projet. La formation se déroule sur 11 modules de 4 jours, sur une durée de 18 mois, avec 4 modules de base pour saisir les aspects techniques et 7 modules d’approfondissement avec un focus placé cette fois sur la qualité des textes émergents et la posture d’Accompagnement ... pour acquérir fluidité, aisance et professionnalisme, une Expertise dans cet Accompagnement spécifique. La prochaine session de formation en région parisienne se déroulera du jeudi 7 au dimanche 10 mars 2019.
Conférence-Atelier avec nombre de places limité. Merci de prendre contact avec moi pour t’inscrire.
Vendredi 30 novembre 2018 à 19h, Forum 104, salle Cyprès, 104 rue de Vaugirard, Paris 6ème Métro : Saint Placide, Rennes, Montparnasse Bienvenue. Sur réservation. Entrée libre.
Plus d’info : www.2venir.fr Me contacter : contact2venir@gmail.com

 

" S'il est vrai qu'il n'y a pas de chemin qui conduise à l'Amour et à la Joie, l'Amour et la Joie étant eux-mêmes le chemin, il reste toujours à désencombrer le chemin de tout ce qui fait obstacle à cet Amour et à cette Joie ". 

Jean-Yves Leloup

 

Atelier du jeudi de pratique CPA- Paris
Pour une Pratique fluide et professionnelle de l’Accompagnement CPA.
Ce Jeudi 4 Octobre, l’Atelier CPA nous a réuni cette fois autour de la thématique : “Et maintenant, qu’est-ce que j’en fais ?”. Thématique révélatrice de la posture d’Accompagnement du thérapeute avec en toile de fonds “qu’est-ce que j’accompagne quand j’accompagne ?”, de la place donnée à l’équilibre Corps-Coeur-Esprit, de comment le “petit moi” perdu dans ses états d’âme et parfois dans l’impuissance peut s’ouvrir et se laisser soutenir par plus vaste que lui, le Soi, pour entrer dans une logique de Coopération.
Approfondissements théoriques, partages, associés aux explorations CPA, nous permettent chacun et ensemble de nous construire, nous consolider et d’élargir nos angles de vue.
Ils soulignent l’importance en tant que praticien CPA, “facilitateur de l’expression des profondeurs de l’autre” de nous inscrire dans une dynamique d’évolution de notre pratique. Elle permet un pilotage de plus en plus affiné des processus CPA, un désencombrement dans les textes de l’espace personnel du facilitant, une Présence dans la Relation qui offre ainsi le témoin bienveillant aux mémoires émergentes qui avait manqué.
Modules complémentaires CPA et Ateliers CPA permettent ainsi une étape 2 dans l’apprentissage d’une technique complémentaire qui devient alors une Approche Centrale.
Se former à l’Accompagnement CPA, c’est développer en soi l’Être Thérapeute, observateur des processus sous-jacents, pour une Expertise au service de nos accompagnements.
Prochain Atelier CPA : Jeudi 1er novembre à Paris. Thématique : Notre Corps.
Page Facebook : 2venir

 

" Laisse les pensées voler et venir comme des oiseaux dans le ciel,

mais ne les laisse pas faire des nids dans tes cheveux ".  

Jean-Yves Leloup

L’Accompagnement CPA : Qu’est-ce que c’est ?
Trouver le mieux-Être pour la personne venue consulter avec des réponses claires et concrètes qui donnent du sens, des perspectives ouvertes face à ce qui la met en difficulté. Plus concrètement : En interrogeant le champ d'informations, en accompagnant la main de la personne qui consulte au-dessus d'un clavier d'ordinateur, émerge ce que la personne porte en elle qui n'est pas accessible à ce moment-là à son espace conscient. Le texte qui émerge lui permet de revisiter la situation dans son ensemble, donnant un nouvel éclairage.
D'espace de difficulté, le regard change, les ressources émergent, la situation devient un défi porteur de potentialités.
Soutenue, entendue et reconnue dans son vécu, la personne va prendre appui sur ses ressources, ses élans et sur l’accompagnement pour redevenir Sujet de ce qui la concerne, se replacer au Centre de sa vie.
L'Accompagnement CPA pour devenir Créateur de sa Vie.
Page Facebook : 2venir

 

 

 

 

" Méditer, Vivre, aimer ce n'est pas courir après le soleil ... c'est se laisser ensoleiller. "

Jean-Yves Leloup

Cesser de prendre la Partie pour le Tout

En nous sont inscris des vécus, des mémoires qui ont laissé trace, impact.

Les revisiter à travers les textes CPA c’est parfois leur redonner l’occasion de prendre en nous leur juste place, être replacés dans leur contexte d’origine ou exprimer plutôt que vérité générale, élargie, la vérité d’un seul instant.

L’importance de l’impact en nous et l’intensité émotionnelle nous font parfois identifier le climat de périodes de vie comme l’enfance par exemple ou des thématiques, relation à un parent, à ces vécus spécifiques, parcellaires.

C’est alors prendre la partie pour le tout et réduire, schématiser, le plus souvent à du douloureux ce qui est aussi porteur de Ressources puissantes et dont ainsi nous nous coupons. Reconnaitre l’existence de ces vécus pour ce qu’ils sont et libérer les émotions associées, c’est reconnaître la réalité d’un vécu, désormais distinct de la vérité du Vécu, libre d’avoir été et libre aussi de projections, d’identifications et de regards figés.

Blandine extrait de Newsletter CPA Octobre 2016.

 

 

CPA, Processus et Doute

Votre facteur ouvre-t-il votre courrier avant de décider s’il vous le confie ou pas, selon que le contenu lui parle ou non ? ;)
Parfois au cours d’un texte, le doute nous saisit. Qui parle, ces mots sont-ils porteurs de sens ? Et si c’était moi en fait qui prenais la parole?

La relecture du même texte quelques jours plus tard, une fois que nous sommes sortis du processus d’Accompagnement, met souvent en évidence que le texte nous est bien extérieur ... il s’agit bien de celui de la personne venue consulter. Pourquoi ? Voici une hypothèse : Notre « système central » serait une interface qui relie nos différents mondes, le Dedans, le Dehors, le Conceptuel, le Sensoriel, etc... Il est aussi le champion de l’identification. Aussi tout ce qui passe par lui, à travers lui devrais-je dire est souvent dans un premier temps identifié comme relié à lui, d’où j’imagine ce sentiment fréquent au cours d’une séance que c’est peut-être bien de nous dont soudainement le texte parle quand les mots sortent par notre bouche et à travers notre main.

Blandine extrait de Newsletter CPA Octobre 2016.

 

 

Concernant le « Qui parle » ? Derrière les mots ... quelle réalité ?
Au cours d’une séance, il arrive qu’à travers un texte, un parent vienne directement se faire connaitre et s’exprimer.

Prenons à titre d’exemple la mère du facilité. Il est intéressant d’interroger sur « Qui parle ? »

car derrière sa mère, cette réalité recouvre bien des possibles, notamment :

Il peut être question d’un contenu en lien avec la mère biologique, qu’elle soit ou non encore en vie ;

Il peut tout autant s’agir de ce concept très présent en Analyse transactionnelle de la mère intérieure du facilité,

c’est-à-dire cette mère que dans sa construction l’individu à intégrer en lui, qui peut être encore très identifiée à cette mère biologique

ou au contraire ne plus avoir grand lien avec elle.

L’intérêt de considérer cette mère comme l’expression d’un possible personnage intérieur vivant,

c’est-à-dire en constante transformation permet au facilité avec l'émergence du texte une réappropriation de son pouvoir

et une façon de se mettre davantage debout, inscris dans sa Responsabilité.

Blandine extrait de Newsletter CPA Octobre 2016.

 

 

 

Notre monde n'a pas besoin d'âmes tièdes, il a besoin de Coeurs brulants. " Albert Camus